Au cœur de Lyon, avec les Jésuites
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Le plus ancien chant de noël canadien, connu sous le nom de « Huron Carol », a été écrit vers 1640 par un missionnaire jésuite français, Jean de Brébeuf, pour la petite communauté qu’il avait convertie au sein du peuple wendat (appelé « Hurons » par les français). 

C’est en wendat, langue que Jean de Brébeuf avait apprise, qu’a été directement écrit ce chant «Jesous ahatonnia» (Jésus est né), sur un air populaire français rappelant un peu les airs hurons.

On va découvrir ce noël sous la forme d’un «karaoké» bilingue :

Les strophes suivantes, absentes dans cette vidéo, transposaient elles aussi au contexte huron la suite du récit de la Nativité : ni étable, ni crèche mais une cabane d’écorce; pas de bergers mais des chasseurs qui entendent la bonne nouvelle, etc.

Ces paroles françaises sont bien différentes de la traduction littérale. Dès la fin du 18ème siècle, on ne visait plus à s’adapter à la culture wendat comme à l’époque de Jean de Brébeuf, mais bien plutôt à faire que ce soient les Hurons qui maintenant assimilent la culture catholique française. Les mots «Chrétiens», «Malin», «Anges», «étable», «bergers», etc. ont soudain fait leur apparition.

 

Pour en savoir plus sur Jean de Brébeuf…